@Nicolas Proust, ce n’est pas un balla. Ce n’est pas le genre de mec à se la raconter parce qu’il a remporté Battle of Malta.
Pourtant, il me l’a dit, à 1h30 du matin, aujourd’hui : “ J’aurais bien aimé avoir le sweet à capuche estampillé Battle of Malta “. J’ose lui répondre, à lui le champion : “ Mec, t’as gagné Battle of Malta, évidemment que tu aurais pu demander ça ! “
Même chose lorsque je lui demande s’il a gardé sa main finale… As-Roi ! C’est une belle dernière main, en guise souvenir…
Ce à quoi il me répond : “ Sérieux, j’aurais pu faire ça tu crois ? “ Le garçon est vraiment trop humble. Il a remporté Battle of Malta. Donc oui, il aurait pu garder sa main finale ! As-Roi !
Le soir de sa victoire, il m’invite à sa soirée. Quelques copains. Ceux qui l’ont rail en TF, plus moi, qui l’ai suivi le long de son deep run, jusqu’à la consécration.
Sympathique, le jeune homme de 29 ans, originaire de la région marseillaise, accepte de porter le patch RKH en TF. Et il gagne le coquin !
C’est pas pour en rajouter, mais... ce patch porte vraiment bonheur !
Après l’avoir suivi sur 4 jours. Après l’avoir vu être chipleader du jour 2. Le voilà en TF.
Utra short, il continue sur sa lancée… Il sera aggro. La structure, où l’average n’est qu’à 20 big blinds, lui convient à merveille. Il a agressé sur les 3 premiers jours, il continuera en TF.
Grand bien, lui en fait. Il double sur un A5 qui gagne contre AA.
Il double contre des mains bien supérieures aux siennes.
Au final, se retrouvant en heads-up avec ⅓ des chips seulement, il continue d’agresser. Jusqu’à repasser devant.
Une ultime recontre AK contre A2, et Nicolas est sacré champion.
Son rail, d’après mon enquête constituée de limonades, est également originaire du Sud-Est de la France. Plus précisément de la proche banlieue marseillaise, et désormais installée à Malte, avec de forts accents du Sud. Et, tel que le veut le cliché, ce rail était sacrément bruyant !
Etant moi-même originaire du Sud, j’ai réussis à m’intégrer dans le gang.
Nico, grand seigneur, a payé tout ce qu’il fallait dans la première boîte, puis dans la seconde. (Je suis, pour ma part, resté à la limonade.)
Ce gars-là paye des coups à ses potes mais ne se prend pas pour une star pour autant. “ T’es le champion de Malte ! “, lui répétons-nous. Mais rien n’y fait, le garçon ne réalise pas et se contente d’être le généreux vainqueur de la soirée.
Probablement que les copains fêtent encore la victoire de notre porteur de patch. Je suis pour ma part rentré à l’hôtel, avec quelques regrets de n’avoir pas pu rester un peu plus.
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