FR
EN
Dandrobate

Les grandes lignes postflop tous formats (intermédiaire)

Vous commencez à avoir une  expérience correcte au poker mais vous n'arrivez pas à battre de façon consistante les petites tables  en Hold'em No Limit. Ce petit guide est fait pour vous !

Théorie fondamentale du NL Holdem:

« Votre adversaire a un range de mains, certaines sont bonnes, d’autres non. Votre objectif est de maximiser vos profits face à ses mauvaises mains et à minimiser vos pertes sur ses bonnes mains, et ainsi gagner le plus d’argent possible contre leur range. Plus vous avancez dans la main, et plus de décisions relatives aux mises ont été prises, plus le range de mains de votre adversaire se réduit à tel point que vous pouvez savoir où vous en êtes ».

Dans certains cas, c’est souvent une conception erronée...

Considérons une main où vous avez 99 hors de position dans un pot 3 betté sur un board avec un 8 high. Si vous check-raisé le flop pour savoir où vous en êtes, l’adversaire moyen va folder toutes les mains que vous dominez (cartes hautes, petites paires) et vous allez vous faire stacker par un range compris entre QQ et AA. Le théorème fondamental a été violé par le fait que « vous avez essayé de savoir où vous en étiez » au flop. A la place, si vous check call et ensuite check raisé le turn à tapis cela va permettre à l’adversaire de mettre un 2nd barrel avec une main telle que AK ou de checker derrière, nous donnant ainsi de l’information pour préciser son range et avoir plus de profit. C’est la façon dont vous devez penser au cours d’une main. Ne pas permettre à votre adversaire de faire de faciles et parfaites décisions contre votre main en la jouant faiblement. 

Si vous voulez jouer au poker pour le fun, amusez vous, essayez et progressez. Mais si vous voulez pousser plus loin et faire de sérieux gains, vous devez approcher le jeu selon un angle différent. Lorsque vous avez une mauvaise session, au lieu de penser « oh putain, j’ai perdu 6 caves sur des bad beats », pensez « comment aurais je pu sauver 1 ou 2 caves ? », « comment aurais je pu mieux rentabiliser cette main ? » etc. A moins que vous ne soyez le meilleur joueur du monde et que vous jouez chaque main parfaitement, il y a toujours des points à améliorer. Prenez vos responsabilités et arrêtez de mettre en avant sans cesse la variance.

Les stats sont très importantes mais ne font pas un joueur gagnant. Les stats d’un joueur TAG sont au minimum 15/13/3 (VP$IP, PFR, AF) et peuvent aller jusqu’à 25/20/4. Essayez d’atteindre 16/14/4. Il est vital d’avoir votre PFR proche de votre VP$IP. Je vous suggère donc d’adopter surtout une stratégie raise/fold préflop. 

Plus vous êtes fort et plus vous vous sentez à l’aise post flop, plus vous pouvez vous permettre de cold caller pré flop.

Il est aussi très important de ne pas jouer trop de tables pendant votre période d’apprentissage. Jouer beaucoup de tables signifie que vous devez vous sentir à l’aise et prendre 95 % de bonnes décisions en réfléchissant peu (auto pilote). Le jeu post flop requiert beaucoup de réflexion et s’apprend en lisant, réfléchissant, regardant des vidéos …

Apprendre est la clef pour jouer un bon poker. C’est beaucoup de travail mais la récompense monétaire sera au rendez-vous ainsi que la satisfaction d’être réellement bon à quelque chose.

J’espère que vous lirez ceci et que cela vous servira. J’aurai aimé que quelqu’un me dise tout cela lorsque j’ai commencé ! 

Stats recommandées pour le HUD

Je recommande fortement de jouer avec un HUD. Les stats les plus importantes sont le preflop raise, le VP$IP, le nombre de mains, l’agression factor, le fold/raise/call sur un continuation bet, l’attempt to steal blinds et fold SB/BB to steal.

Charte pré flop

La première chose à faire pré flop est de définir une charte générale des mains. C’est quelque chose qui a fonctionné pour moi. Vous devez garder à l’esprit le fonctionnement de la table pré flop et votre image peut considérablement modifier ces ranges. A mesure que votre compréhension de la manière dont ces facteurs modifient vos ranges vous pouvez sortir de ce cadre rigide.

Le raise devrait toujours être de 4 BB + 1 par limper.

Open raiser les mains suivantes :

Early Position : 

UTG

22 +

AJo +

ATs-AKs

TJs, QJs, KQs

KQo, Ako

56s T9o (raiser de temps en temps, surtout s’il y a des joueurs conservateurs aux blinds)

UTG + 1

22+

ATo+

A2s+

TJs, QJs, KQs, KJs

QJo, KJo, KQo, AKo

56s-T9s (raiser de temps en temps, surtout s’il y a des joueurs conservateurs aux blinds)

Late Position :

Regardez les stats « fold SB to steal » et « fold BB to steal ». Si en les multipliant vous obtenez fold supérieur à 0.7, alors vous pouvez théoriquement raiser n’importe quelles cartes de manière profitable.

Cut Off

22 +

A8o +

A2s +

T8s, 98s, T9s, TJs, QJs, KQs, KJs, KTs, QTs, K9s, Q9s, J9s

TJo, QTo, QJo, KTo, KJo, KQo, AKo

56s – T9s

Bouton

La plupart de votre argent provient du bouton : environ 30 à 40 %, donc profitez en.

22+

Tous les Ax o / Ax s

Kxs

Tous les connecteurs assortis: 54s ou mieux

Tous les one gapper 68s or better (un trou entre les 2 cartes)

Tous les two gapper T7s or better

Tous les connecteurs 89o or better

J8s +, J9o+

Q8s +, Q9o+

K9o +

Blinds

Je recommande de jouer un range de mains très serré.

SB lorsque tout le monde a foldé jusqu’à vous

22 +

A8o +

A2s +

TJs, QJs, KQs, KJs

QJo, KJo, KQo, AKo

BB quand ça a été foldé jusqu’à vous et que quelqu’un complète (même le CO)

22 +

A9o +

A8s +

T8s, 98s, T9s, TJs, QJs, KQs, KJs, KTs, QTs, K9s, Q9s, J9s

TJo, QTo, QJo, KTo, KJo, KQo, AKo

BB quand il y a quelques limpers

99+ (raiser parfois avec des pokets pairs plus petites si la table est fishy)

AQo +

KQs +

AKo

Les connecteurs assortis

Les connecteurs assortis sont généralement sur-évalués par de nombreux joueurs et sont des mains très difficiles à jouer. Je ne voudrais pas caller un raise avec des connecteurs assortis, même avec la position parce que les gens sur estiment la cote implicite à chaque fois et ils peuvent être difficiles à jouer post flop. Bien que maintenant il soit juste de caller avec 78s si le raiser est un mauvais joueur (40 et + de VPIP). Ils sont également corrects pour ouvrir, comme en témoigne mon guide d’ouverture au dessus.

Ils sont également bons pour 3 -bet. Si quelqu’un raise beaucoup de mains en position, alors vous pouvez le reraiser occasionnellement avec des connecteurs assortis mais cela dépend beaucoup de l’image à la table.

Les connecteurs assortis sont bons pour caller des raise mais lorsque vous jouez en étant deep stack, c’est à dire + de 150 BB.

Jouer à partir des blinds

Quand vous commencez à jouer, les blinds sont la position la plus compliquée à jouer. Elles le sont pour les joueurs les plus expérimentés. Tout d’abord ne tombez pas dans le piège qui consiste à dire « il n’y a qu’une demi-blind à compléter ». Des mains telles que 96o sont des poubelles et ne doivent jamais être complétée ! Vous allez devoir jouer le reste de la main hors de position et à moins que vous ne floppiez l’absolue nuts, vous allez avoir des problèmes et perdre pas mal d’argent.

Jouez aussi serré que vous le pouvez du Small Blind mais avec des pockets paires vous voulez probablement raiser s’il y a des limpers. Le Big Blind peut être tricky mais je préfère checker et voir le flop.

Concepts preflop

La position

Comme vous pouvez le voir, la position est tout. Ce sont des règles très générales sur la manière dont j’ai battu les micro stakes et au fur et à mesure que vous allez devenir meilleur, vous allez avoir une meilleure compréhension des mains et des situations et serez capable de modifier ces ranges en fonction des adversaires, de votre image à la table et de sa dynamique. Je ne peux suffisamment vous répéter de jouer serré de toutes les positions autres que le CO et le bouton et de toujours jouer de manière agressive !

Limper

Limper en cash game 6 Handed NLHE constitue toujours une erreur. Ca va aussi ajouter un degré de complexité supplémentaire à votre jeu, ce qui n’est pas nécessaire. Par exemple, si vous limpez 22-55 UTG, alors vous allez devoir open limper d’autres mains, incluant des mains fortes, et limp raiser AA ou des bluffs pour changer vos ranges. En raisant systématiquement, vous vous rendez plus difficile à jouer. Si une main n’est pas assez bonne pour être raisée, elle n’est pas assez bonne pour être jouée, alors jetez la.

Les limpers

Pour exploiter ces joueurs, vous avez besoin de les isoler en raisant leurs limps avec un range assez large. Il est également bon de les regarder jouer et de voir s’ils limp/call ou limp/fold. Un joueur qui limp/fold beaucoup signifie que vous pouvez l’isoler avec n’importe quel As et même des mains come Q7s ou 78s. Egalement les joueurs qui limp/call et fold beaucoup de flops sur des continuation bets sont de bons candidats pour être isolés avec des mains assez larges. Cependant, faites attention aux joueurs qui limp/call et ne fold que rarement sur les CB. C’est généralement une erreur de les isoler avec de faibles connecteurs. En faisant cela, vous allez mettre de l’argent dans le pot avec la plus mauvaise main la plupart du temps et pas suffisamment de fold équité pré ou post flop.

Pockets pairs s’il y a des limpers

Vous allez raiser toutes les pockets pairs s’il y a des full stack.

Punissez leurs limps et ramassez l’argent gratuit.

Vous construisez un gros pot et si vous touchez votre brelan, il sera plus facile de les stacker.

Déception. Si vous limpez toujours avec des pockets pairs, cela va devenir évident contre des adversaires qui réfléchissent.

Les raisons de simplement limper avec des pockets pairs sont si les stacks des adversaires ne sont pas pleins (100 Big Blinds). Généralement, si votre raise est supérieur de plus de 10 % de votre stack, alors ne raisez pas.

Cependant si une personne qui limp a un gros stack et qu’une autre en a un petit, raiser. Par exemple :

En NL 10, un joueur open limp avec un stack de $2.10. C’est à vous de jouer avec 44 au CO, vous ne devez pas raiser à 0.40 parce que la cote implicite est faible du fait de son petit stack. Vous êtes au CO avec 44. Vous ne voulez probablement pas relancer à 0.4c car les cotes implicites sont coupées puisqu’il a un petit tapis et qu'il sera plus enclin à rester dans la main avec n'importe quel tirage / paire sur le flop, ce qui vous occasionnera de dures décisions et vous folderez souvent la meilleure main. 

Cependant, en NL10 un joueur open limp UTG avec un stack de $11 (vous le couvrez).

C’est à vous au CO avec 44vous devez raiser à 0.50 avec n’importe quelles paires.

Caller un raise et un reraise avec des pockets pairs

C’est une règle très générale qui s’applique à tous les jeux avec petits stacks mais ne fonctionne pas en mid stake et au dessus.

Si quelqu’un raise et que vous avez une pocket pair, caller si le raise est compris entre 5 et 10 % de votre stack.

Les raisons pour cela sont que vous allez floppé un brelan environ 1 fois/10 et si vous supposez que vous allez le stacker, vous avez la cote implicite. Regardez les stats de poker ace hud en prenant votre décision. Plus le VPIP est élevé, plus vous pouvez caller de manière profitable en espérant toucher un brelan parce que cela signifie généralement que ce sont de mauvais joueurs que vous pourrez stacker.

Si un joueur avec un VPIP de 20 raise, je ne voudrais pas caller pour plus de 5 % de mon stack parce qu’il sera certainement assez bon pour ne pas vous payer à chaque fois que vous touchez. Alors que si quelqu’un avec un VPIP de 55 raise, ça ne me posera pas de problème de caller 10 % de mon stack avec 22 parce que vous allez souvent gagner s’il n’améliore pas et ils vont généralement continuer avec n’importe quelle partie du board, de telle manière qu’il sera facile de jouer un gros pot avec eux. Egalement, si vous devez faire face à un large raise ou reraise, vous devez caller une plus petite partie de votre stack si vous n’avez pas la position que si vous l’avez.

Ex 1 : Dans une partie de NL 10, vous raisez UTG à 0.40 avec 33. Un joueur solide qui a un VPIP de 20 reraise à 1.20 du bouton. Vous avez un stack de $10. Je recommande de folder car il a certainement une main qui implique de devoir toucher un brelan pour le stacker et cela arrive trop rarement. Vous êtes également hors de position.

Ex 2 : Dans une partie de NL 10, vous raisez UTG + 1 avec 33.Un joueur solide avec un VPIP de 20 raise à 1.20 du Big Blind. Vous avez $14. Je recommande de caller parce que vous avez la position et parce que vous êtes légèrement plus profond, donc vous avez de bonnes cotes implicites.

Ex 3 : Dans une partie de NL 10, vous raisez UTG avec 33. Un joueur très serré, avec un VPIP de 15, raise à $1 du bouton. Vous avez $5. Je suis enclin à folder parce que vous n’avez pas la cote implicite nécessaire.

Ex 4 : Dans une partie de NL 10, vous raisez UTG à 0.40 avec 33. Un joueur très serré, avec un VPIP de 15, raise à $1 du bouton. Vous avez $10. je suis enclin à caller parce que, même s’il est tight, son range de mains sera assez souvent une grosse pocket pair. Donc si vous touchez votre brelan, vous allez le stacker.

J’espère que vous voyez l’intérêt de caller un raise pour prendre de la valeur (value). Cela change radicalement en middle limit parce que le range de mains des joueurs qui 3 bet est beaucoup plus large. Mais je pense que cela peut être utilisé presque parfaitement en micro limite. C’est des pockets pairs que vient la plupart de votre argent quand vous jouez TAG en 6 max.

Concept important :

Une autre chose à considérer est leur relance et leurs statistiques d'agression. Si quelqu'un a un % de relance élevé ou qu'il est très agressif, alors si c'est un call marginal selon les cotes implicites, vous devrez alors jeter votre main car votre adversaire pourrait relancer avec des mains marginales comme AQ/AJ et vous aurez besoin d'un flop parfait pour le stacker (A3x si vous avez 33); à l'inverse, si votre adversaire relance peu, sa gamme de main possible est drastiquement réduite et contient une grosse pocket pair assez souvent, donc vous n'avez pas besoin de ce "flop parfait". Je considère un pourcentage élevé de relance tout PFR supérieur à 17%, et un facteur d'agression de plus de 3.5. Gardez à l'esprit que les statistiques comme le facteur d'agression sont uniquement utile lorsque vous avez un échantillon de 100 + mains, mais que le vpip est généralement un bon indicateur après 30-40 mains. 

Une brève note sur le 3 betting

Quand je jouais en micro stakes et que j’entrais dans un pot raisé, je n’y entrais presque jamais en limpant hors de position. Ainsi, si j’avais KQ ou AJ aux blinds, soit je foldais soit je raisais. S’ils avaient un full stack de 100 BB alors je raisais de 3 ou 4 fois leur raise.

Hors de position, je recommande que votre reraise soit de 4 fois le raise initial et en position, vous pouvez raiser de 3 fois parce qu’il sera plus facile de jouer la main.

Quand vous envisagez de rentrer dans un pot raisé, vous devriez regarder le preflop raise de l’adversaire (PFR). Plus elles sont élevées, plus le range de mains que vous pouvez reraiser est large. Si quelqu’un raise 2 % des mains, vous devrez probablement simplement caller avec TT pour un set value et folder KQ parce que son range est très serré mais si quelqu’un raise 18 % des mains, vous devrez reraiser TT et KQ parce que vous êtes devant son range. Il est très difficile de jouer contre quelqu’un qui 3-bet light et la plupart des joueurs de micro limite pensent que quelqu’un qui reraise à AA ou KK. Ainsi vos continuation bet n’auront pas besoin d’être très gros puisque vous aurez beaucoup de respect.

Cependant je ne recommande pas de 3-better trop light à ces limites parce que ce n’est pas réellement nécessaire et lorsque vous débutez le poker il est préférable de faire simple. Si vous sentez que la main n’est pas suffisamment bonne pour un reraise, alors jetez là !

Quelque chose de très important que j’ai oublié de mentionner est lorsque quelqu’un raise, regardez de quelle position il le fait et s’il y a des limpers. Cela peut vous donner beaucoup d’informations sur sa main mais prenez cet élément en considération seulement s’il s’agit d’un bon joueur (parce que seuls les bons joueurs élargissent leur range de mains en position). Si vous pensez qu’il peut avoir un range de mains large, alors 3 bettez le.

Les continuation bets

En tête à tête, lorsque vous avez raisé preflop, vous raiserez 60-70 ù des flops. Cela en relation avec le fait que votre adversaire va seulement toucher le flop 1 fois sur 3. Ainsi, 66 % du temps, votre adversaire l’aura manqué et sera incapable de continuer. Plus l’adversaire sera un fish, moins vous ferez de CB lorsque vous aurez complètement manqué le flop. La texture du board interfère beaucoup mais il y a beaucoup d’autres paramètres qui interviennent. J’essaierai de les lister une autre fois. Généralement, j’essaie de faire tous mes CB de la même taille, entre 2/3 et ¾ du pot. Cela dépend de la taille des stacks. Plus le stack adverse sera petit, moins vous pouvez better. De toute manière, moins de 2/3 du pot n’obtient en général pas de respect. Face à plusieurs adversaires, vous pouvez better ½ pot de temps en temps mais je ne le recommande pas.

Que j’ai touché ou manqué le flop, je fais toujours de CB pour déguiser mes mains et construire un pot (quand j’ai quelque chose). La meilleure façon de mettre de l’argent dans le pot quand vous avez une forte main est de miser. Spécialement dans les parties à petits stacks votre edge provient des joueurs qui jouent hors de position ou de mauvaises mains et qui ne seront pas capables de folder quand ils auront touché ou paieront trop cher leurs tirages. Value bettez vos mains !!

Un exemple rapide en fonction de la texture du board :

Des boards comme : K26 rainbow sont SUPERS pour faire un CB avec n’importe quelle main parce qu’il est difficile pour l’adversaire d’avoir touché ce flop avec beaucoup de ses mains. (Ndt : il peut avoir le K mais pas le 2 ou le 6 ).

Des boards comme : KJT avec 2 carreaux ne sont pas bons pour faire un CB avec 22 parce que beaucoup de mains du range de l’adversaire ont pu toucher le flop.

Des boards comme : KQ7 avec 2 piques ont pu toucher le range adverse mais sont quand même bons pour faire un CB contre les adversaires les plus tight parce que si vous misez 2/3 du pot, vous n’aurez besoin de le gagner qu’un peu moins de 50 % du temps pour que ce soit profitable.

Des boards comme : Q88 avec une paire sont généralement bons pour faire un CB.

Face à plusieurs adversaires, vous ferez moins de CB sur des boards comme KQ7 mais il est toujours bon de le faire sur des boards dont la texture est parfaite comme K26. Quand vous misez face à plusieurs adversaires, vous obtenez plus de respect (généralement). Plusieurs adversaires, c’est 2 et non la table entière !

Résumé

Les points que j’ai abordés sommairement et qui nécessite un peu plus de profondeur sont les CB, le 3 betting, le metagame, l’image à la table … Je suggère de jouer TAG. Ne quittez pas cette ligne ligne de conduite et éviter les situations marginales. Faites très attention à la position parce que c’est vraiment le concept le plus important en NLHE. Essayez de ne pas sûr-estimer la cote implicite ni les suited connectors parce que ça va vous couter cher à la longue !

Dans le futur, j’écrirais des articles sur :

le 3 betting et jouer contre le 3 betting

les second barrels

le check raise des CB (pour prendre de la value et en bluff)

Gardez à l’esprit que cela a été écrit rapidement. Il peut y avoir des erreurs mais en jouant de la sorte et avec beaucoup d’expérience, j’ai été capable de franchir les micro stakes. Jouez et réfléchissez sur le jeu, postez des mains, posez des questions et apprenez.

Bonjour à tous et à toutes.Je m'appelle Gaël.Considéré comme "zèbre" (tapez sous google) j'étais très fort aux échecs (chpt national) et sur le conseil de mon cousin je dépose 400€ sur full-tilt en 2008. au bout de 2 mois 1500€, 4 mois 4500, 7 eme mois 8000€. Et comme tout débutant je vais en CG nl 600 / 6 max et flambe 5000 avant d'arrêter 1 mois.

De retour je me promets de plus déconner en cash et je commence a visionner les vidéos de croc monsieur sur daily motion. Je kiffe la pédagogie de Nicolas et me spécialise en tournoi. Au fil des semaines je perfectionne mon jeu et mes lectures et fait du tournoi un revenu complémentaire (buy in 1-100€) en gros j'ai déposé 2500€ en 5 ans et j'ai viré 18 000 à ma banque.

C'est en partie pour cette raison que je veux me faire stacker. Que ce ne soit pas que mon argent me permettra d'être plus concentré et moins spewy dans la bulle. En effet pratiquant un sport extrême (voltige parapente et snow hors piste) j'ai tendance a cash out souvent ou repartir de freeroll pour rebatîr une bankroll. Aujourd'hui à 38 ans j'ai besoin de me stabiliser dans une démarche de progression permanente.

C'est pour ces raisons que je vous propose une NOUVELLE FORME DE STACKING GAGNANT / GAGNANT :

LE 5 septembre 2015 je pose 400€ sur winamax pour les séries.

je vends 10 parts à 20€

PAS DE CUT - stop a 30 jours.

****quand la bk descend à 200€ je vous rembourse****

sinon tous les 30 jours vous touchez le pourcentage des gains proportionnels au pourcentage de la bankroll au départ de session de 30 jours.

Exemple :

jour 30 bankroll 850€ vous avez pris une part a 20€ soit 5% de 400€ vous récupérez 850*5 / 100 soit 42.5€ plus un bonus de 10€ pour votre confiance.

A 1600€ vous récupérez pour 20e vous recupérez 85 + 20€ de bonus etc... 

dès que la bankroll et descend à deux fois les mises tout le monde se voit rembourser son stacking à 100 %

CELA NE SE FERA QUE SUR DU MTT 

400e bk = 20cts rebuy, 50 cts rebuy et 1 € rebuy + 2 freezout

600e bk = 1 rebuy + 2 + 5e freezout

750e bk = 2 + 5 + 10e freezout

1000e bk = 5 +10 (30%) + 20 (10%)

coach Xeha (2h semaine) et compte rendu ici tous les 2 jours avec courbes tous les jours.

A 1000€ je transférerai peut être sur  PS pour traffic et field...

En fait l'idée ce n'est pas de rapporter des miettes aux stackeurs sur la durée mais de leur faire faire des coups sur le court terme.

Plusiers avantages : 

- La bk est plus grosse au départ (mes 400 + les parts stacking soit 600€) cela m'évite de m'enterrer dans les boucheries micro-limites pendant des plombes)

- L'assurance pour le stackeur de récupérer sa mise (bein oui c'est mieux de parier sans risques non?)

- Pour moi mentalement ça va m'obliger à être moins spewy dans certains cas et l'obligation de résultats me motive énormément.

Enfin je gagne ma vie et propose un truc qui gonfle ma bk donc il est tout à fait normal pour moi de rembourser si je me plante d'autant plus que cet argent je vais le récupérer en bonus,tikets et rakeback.

PS: si je gagne un high roller ça vaudra le coup d'avoir pris quelques parts... (humour).

Rgardez ça tranquillement il reste 6 jours.

J'attends vos observations.

13 Commentaires Afficher tout

Mouais, en tout cas tu devrais revoir ta copie car les MTT 0.20cts et 0.50cts ça existe pas avec mode rebuy sur Winamax, puis c'est quoi le résultat de ton dépôt 400€ sur party gaming en début d'année

Je l'ai pas fait j'ai grindé la nl20 et j'en ai marre de me justifier, t'adère pas tant pis. d'autres le feront.

@evlevetoi option prise sur 2 parts soit 10% de bankroll de départ à 840€ tu récupère 84€ +20€ de bonus soit 104€ le 30 septembre si la bankroll descend à 220 tu récupère tes 40€

Le vol de blinds (expert)

Le vol des blinds

Le vol des blinds peut être une compétence extrêmement importante de notre arsenal de joueur de poker.

Je l’admets : je suis un voleur de blinds. Je le fais quand je joue en Limit, en tournois et en No Limit. Je les aies volées à mon cousin de 8 ans ainsi qu’à ma grand-mère de 85 ans.

Je vole les blinds quand je joue 16/9 en Full Ring (TAG) et je le fais quand je joue 35/20 en Short Handed (TAG).

J’ai toujours volé les blinds et je le ferai toujours. En outre, je suis assez performant pour cela. Au cours des dernières 17500 mains, j’ai essayé de les voler 38.31% du temps : 313 tentatives /817 opportunités. Sur ces 313 tentatives, j’ai eu un ratio gagnant de 1.10 PTBB/main, c'est-à-dire 110 PTBB/100. (PTBB : Poker Tracker Big Bling : 2 B

Ces tentatives ont généré plus de 30 % de mes profits totaux aux tables de No Limit. Comme je le disais, bien fait, le vol de blinds contribue grandement à votre taux global de gains.

Ainsi, maintenant que j’ai votre attention, entrons dans le vif du sujet : comment volez-vous les blinds avec succés ?Quelle est la formule, quelle est la méthode, quelle est l’approche ?

La réponse est que c’est tout à fait facile, et malgré ça c’est terriblement efficace.

Les règles de Pokey pour le vol de blinds

1. Connaissez-vous et connaissez votre cible

Le succès du vol de blinds repose pour beaucoup sur la « Fold Equité ». Plus vous essayez de voler les blinds, plus faible est la moyenne de vos mains lorsque vous essayez. Cela signifie que pour le vol fréquent des blinds, vous ne devez pas aller au showdown. La bonne nouvelle est que la probabilité que vos adversaires restant aient une main décente est faible. Il y a seulement 2 ou 3 joueurs à parler et ils ont des mains aléatoires. Les probabilités qu’aucun des joueurs restant aient une « bonne » main est comme suit :

 

Avec 2 joueurs restants à parler    Avec 3 joueurs restant à parler

 

Main Super Premium   91.3 %             94.1 %                  AA à JJ, AK

Main Premiun             86.6 %             90.8 %                  AA à TT, AK, AQ

Super Main                 82.3 %             87.8 %                 AA à 99, AK, AQ, KQ

Très bonne main         77.9 %             84.6 %                 Super Mains + 88, AJ

Bonne main                 55.3 %             67.4 %                 premiums + paires + broadways

top50%                       29.5 %             16 %

Notez ce que cela signifie : plus vos adversaires restant sont loose, plus il sera difficile de voler avec succés les blinds preflop. Si votre vol de blinds est un standard 4 BB, alors vous allez miser 4 BB pour en gagner 1.5, donc si vous gagnez immédiatement 3 fois sur 11 vous allez avoir un profit preflop immédiat, même si vous ne gagnez jamais une main lorsque vous ne gagnez pas preflop. Puisque 3 fois sur 11 représente 27.3 %, si nos adversaires sont enclins à folder 72.7 % du temps, nous gagnons immédiatement.

Ainsi contre des joueurs qui ne jouent que « les très bonnes mains » contre une tentative de vol, vous devez voler avec littéralement n’importe quelle main du bouton ou du Cut Off. Et cela vous donnera un bon profit avant même le flop. Bien sur, le range de main que votre adversaire va considérer comme digne d’un call preflop va influer sur la fréquence de vos tentatives. Vous devez donc faire attention à votre image et au style de jeu de votre adversaire.

2. Agression, agression , agression

Quand vous êtes callé preflop, ce n’est pas une tragédie, c’est une opportunité. La plupart des adversaires craquent rapidement contre une agression régulière ; pour voler les blinds avec succès, nous avons besoin d’appliquer cette agression régulière. Cependant, nous avons besoin de le faire avec précaution afin d’être sûr que nos tentatives vont être profitables. Le flop va améliorer notre main environ 1 fois sur 3.

Supposons que lorsque nous sommes callés nous sommes derrière. Ce sera typiquement le cas quand nous sommes implacables avec nos tentatives de vols et que nos adversaires sont conservateurs avec leurs calls. Alors que cela semble être une recette pour la faillite, ce n’est pas mauvais du tout. Considérez que même si notre adversaire joue incroyablement tight, certaines des mains de son range incluront des mains sans paires preflop comme AK.

Quelles sont les probabilités que, grâce au flop, la main de notre adversaire est au moins assez forte pour battre une paire de 2 ?

  • Si l’adversaire joue seulement « les mains super premium », sa main au flop battra une pocket paire de 2 73 % du temps.
  • Si l’adversaire joue seulement « les mains premium », sa main au flop battra une pocket paire de 2 64 %
  • Si l’adversaire joue seulement « les supers mains », sa main au flop battra une pocket paire de 2 59.4 %
  • Si l’adversaire joue seulement « les très bonnes mains », sa main au flop battra une pocket paire de 2 56.7 %
  • Si l’adversaire joue seulement « bonnes mains », sa main au flop battra une pocket paire de 2 49 %
  • Si l’adversaire joue seulement « mains supérieures à la moyenne », sa main au flop battra une pocket paire de 2 40.1 %

Maintenant que nous entrons dans l’art du vol des blinds : quel bet sur le flop devons-nous avoir ? Nous voulons être sûrs que notre bet sur le flop va être identique que nous ayons floppés quelque chose ou pas, tout en s’interrogeant sur la suite du coup : à quelle fréquence notre adversaire améliorera-t-il sa main, combien de fois aurons-nous une main forte, combien de fois notre adversaire améliorera-t-il sa main mais foldera quand même, combien de fois notre adversaire améliorera-t-il sa main mais nous encore plus et inversement, etc …

Aussi compliqué que ça puisse paraître, il y a deux éléments qui jouent en notre faveur : nous avons joué la main agressivement depuis le début et nous avons la position sur notre adversaire pendant le reste du coup.

Pour ceux qui volent les blinds peu fréquemment (20 % et moins), vos mises sur le flop doivent être importantes. Etant donné que vous n’essayez de voler les blinds que 20 % du temps, vous allez le faire avec des mains raisonnablement solides : tous les Axs, toutes les paires et toutes les cartes broadway, soit 20.4 % de possibles vols, ce qui signifie que votre main battra une paire de 2 47.6 % du temps. Vous avez une main assez bonne pour la rendre grandement profitable.

Cependant, je ne recommande pas de voler les blinds seulement 20 % du temps. Je recommande de le faire beaucoup plus souvent que cela. Comme exemple, mon taux de vol de 38.8 % correspond à un vol avec « n’importe quelle paire, n’importe quel as, n’importe quel roi, n’importe quelles 2 cartes broadway, n’importe quels connecteurs jusqu’à 78s ».

Si cela est votre range de vol, les chances que vous ayez au moins 1 paire au flop seront d’environ 42.8 %. La réponse n’est pas de miser moins souvent sur le flop (seulement quand vous avez une paire) ; mais plutôt de miser une plus petite quantité sur le flop. Tandis qu’un bet de 1 pot requiert de gagner 50 % du temps pour être immédiatement profitable, un bet de 2/3 du pot requiert de gagner seulement 40 % du temps pour être immédiatement profitable.

Notez ce que cela signifie : si votre adversaire joue très tight contre votre raise preflop, les probabilités qu’il ait une mai, décente sur le flop augmente, abaissant la valeur de vos bets sur le flop. A ce moment de la main, nous avons déjà 2 chances de gagner le pot : 1 si notre adversaire fold sur le bet preflop et 1 si notre adversaire fold sur le flop.

Considérons la valeur d’une tentative de vol du BB contre plusieurs adversaires. Supposons qu’ils vont (a) folder preflop si leur main est inférieure au range spécifié (gain de 0.75 PTBBs), et (b) seulement caller le flop avec une main qui peut battre 22 (quand ils foldent, nous gagnons 2.75 PTBBs, et quand ils call, nous perdons 5.5 PTBBs). Ceci suppose que notre mise est de 2 PTBB preflop et 3.5 PTBB au flop. Si nous considérons seulement les adversaires les plus tight et les plus loose, nous voyons ceci :

Joueurs les plus tight :

- Mains Super Premium : 94.1 % ils fold preflop, 27 % ils fold sur le flop.

EV = 0.941 x (+0.75) + (0.059 x 0.27) x (+2.75) + (0.059 x 0.73) x (-5.5) = + 0.51 PTBB

- Mains Premiun : 90.8 % ils fold preflop, 36 % ils fold sur le flop.

EV = 0.908 x (+0.75) + (0.092 x 0.36) x (+2.75) + (0.092 x 0.64) x (-5.5) = + 0.45 PTBB

Joueurs les plus loose :

- Bonnes mains : 67.4 % ils fold preflop, 51 % ils fold sur le flop.

EV = 0.674 x (+0.75) + (0.326 x 0.51) x (+2.75) + (0.326 x 0.49) x (-5.5) = + 0.08 PTBB

- Mains au dessus de la moyenne: 29.5 % ils fold preflop, 59.9 % ils fold sur le flop.

EV = 0.295 x (+0.75) + (0.705 x 0.599) x (+2.75) + (0.705 x 0.401) x (-5.5) = -0.17 PTBB

Une fois encore cela démontre un truisme (vérité si évidente qu’elle ne mérite pas d’être énoncée) bizarre : moins votre adversaire est enclin à folder, moins votre vol de blind va être bon en terme de fold équité. Notez bien 2 points cependant : premièrement, cela suppose que votre adversaire call chaque fois qu’il a une main qui soit au moins aussi forte qu’une paire de 2 ; ainsi, l’adversaire va caller notre continuation bet avec sa paire de 2 sur un flop AKQ. Aussi, nos calculs d’EV ont jusqu’ici supposé que toutes les fois que nous n’avons pas gagné avec le bet au flop, nous perdons à chaque fois. Cela est loin de la vérité, spécialement contre les adversaires les plus loose.

Après le flop, des règles simples et faciles doivent être énoncées. Il y a beaucoup trop de façons de jouer pour être résumées ici. Je voudrais toutefois préciser quelques points simples qui pourraient vous aider dans votre vol de blinds.

1- Vos adversaires ont plus peur de vous que vous n’avez peur d’eux. Vous avez raisé preflop et vous misez sur le flop. Vous êtes effrayant. Votre adversaire n’a montré aucune agression à ce moment là, votre fold équité reste solide. Utilisez la impitoyablement. Si une carte effrayante arrive au turn et que votre adversaire check encore, bettez encore ! N’ayez pas peur de miser sur l’as ou le roi au turn, la paire ou le tirage couleur ou quinte si vous pensez que votre adversaire a peur. Cela montre qu’il est utile de connaître ses adversaires.

2- Si votre adversaire devient agressif, croyez le. Il n’y a pas de honte à folder votre tentative de vol de blind. Si le flop est A83 rainbow et que votre adversaire mise le pot ou fait un gros check-raise, n’ayez pas peur de jeter votre KQo. En fait, sentez-vous obligé de le faire. Le vol de blind est une stratégie de « petit pot ». De manière identique, si vous essayez de voler avec une poubelle et que quelqu’un reraise, foldez sans hésitation. Ne vous embêtez pas à voir ce que le flop apporte, il n’y a aucun profit ici.

3- Prenez des cartes gratuites si elles vous bénéficient. Une force de cette stratégie est que vous allez souvent avoir de bons tableaux au flop et votre adversaire va souvent vous offrir une carte gratuite au turn. Si vous avez un bon tirage, n’hésitez pas à prendre cette carte gratuite. Mais ne la prenez pas toujours – j’ai souvent tiré un second barrel avec Tc9c sur un flop QcJd4s4c. Pas seulement parce que le turn améliore ma main en me donnant 9 outs supplémentaires, mais aussi parce qu’il effraie mon adversaire, lui laissant penser que je viens de faire brelan. Pourquoi ne pas tirez avantage de la peur ? Au lieu de jouer mon tableau à 2 contre 1, je peux miser immédiatement et gagner le pot un nombre conséquent de fois, et encore gagner 1 fois sur 3 au showdown.

4- Ne soyez pas découragé si vos vols échouent. Quand notre adversaire a pris le dessus et a fait rater notre dernière attaque de blinds, nous pouvons devenir frileux et penser devoir considérablement resserrer notre hand range de vol. Ne faîtes pas ça. Nos adversaires ne s’ajustent pas aussi tôt que nous pensons qu’ils le font. Juste parce que vous avez été reraisez preflop la dernière fois que vous avez essayé de voler ça ne signifie pas que vous êtes grillé ; plus probablement, SB avait AA quand il reraisa. Maintenant, il a 92o, et il n’a pas une paire d’as. Agressez le encore et continuez à le faire.

5- Connaissez votre image ! Pendant que les joueurs ne s’ajustent pas très bien ou très vite, ils sont entrain de le faire. Si vous avez volé le pot avec des bets preflop et sur le flop les 4 derniers tours de table, folder 98o au Cut Off cette fois ci. Vous n’êtes pas esclaves de vos cartes ; comprenez votre image à la table et comprenez que votre fold équité chute à chaque fois que vous gagner un pot sans montrer vos cartes.Après que vous ayez foldé preflop 3 ou 4 fois, vous pouvez recommencer à voler, mais donner à vos adversaires une minuscule chance de reprendre leur souffle entre les vols.

6- Ne slowplayez pas. Je ne peux pas souligner cela assez. Votre stratégie ici est un bluff qui dépend entièrement de votre façon de jouer de manière identique vos monstres et vos poubelles. Il y a toujours la tentation quand vous avez AA et que le flop donne A55 de soudainement changer de jeu. Ne le faites pas. Avec un peu de chance, votre adversaire ne vous croira pas et callera avec sa paire de Q. Non seulement vous allez le stacker, mais vous allez aussi obtenir plus de respect la prochaine fois que vous jouerez de manière agressive sur un flop A55 … seulement cette fois vous avez 98s …Jouer agressivement les grosses mains est crucial pour le succès de cette stratégie. Non seulement ça boost le potentiel de vos poubelles en élevant votre fold équité, mais en plus ça permet de nous faire payer nos bonnes mains plus fréquemment.

article excellent mais attention il ne convient pas à tous les adversaires. Sur des limites inférieures à 10€ de buy in il est beaucoup trop fréquent de tomber sur des fish imblufflables qui iront au showdown avec la 5ième paire du board et là vous risquez plus que vous ne pouvez gagner. En basse limite je conseillerai de commencer à voler à la bulle voir même une fois les places payées atteintes car avant cela le niveau est encore trop faible et la catastrophe peut vite arriver...

 

 

c'est bien pour ça qu'il est noté (expert) 

Salut tout le monde je cherche un coach de plo qui prendrait 25e de l'heure merci 

6 Commentaires Afficher tout

Argleee t'as pas des potes qui peuvent faire ? 

vois avec @Cyril Pigeard  peut être qu'il sera interréssé...

Cool merci 

On continue dans les mtt un autre point inportant : La prise de notes...

La prise de notes au poker

Écrit par evergreen 

Au poker comme dans d'autres domaines nécessitant une certaine réflexion, la prise de notes est très importante afin de pouvoir progresser. Nous allons voir pourquoi et quand la prise de notes est nécessaire au poker. 

Pourquoi la prise de notes est-elle importante au poker ?


Si on devait résumer le poker en une phrase, on dirait que ce jeu est une "bataille pour l'information".

En effet, si on connaissait les cartes adverses, ou même si on connaissait seulement sa stratégie globale, il serait très simple de jouer parfaitement contre lui.

Toute la difficulté et la subtilité de ce jeu, c'est que par la force des choses, nous basons nos décisions sur des informations incomplètes. Nous sommes forcés par la nature du jeu à nous reposer sur des hypothèses.

On en arrive facilement à cette conclusion. Au poker, l'information, c'est le nerf de la guerre.

Dès lors, la prise de notes devient primordiale si l'on veut jouer de façon optimale contre nos adversaires.

A quelles occasions devons-nous prendre des notes ?

Pour prendre un exemple simple, si l'on a vu un joueur nous relancer avec un tirage au flop. Il y a fort à parier que c'est son "standard", et donc qu'il continuera de jouer ainsi à chaque fois qu'il aura ce type de main. Dès lors, lorsque ce même joueur se contentera de suivre notre mise au flop, on pourra raisonnablement écarter les tirages de son éventail de mains possibles.

Imaginez un flop A46 avec 2 coeurs. Si ce même joueur se contente de suivre votre continuation bet, il y a fort à parier que sson éventail se résume à un As, ou une paire servie, de 55 à TT. 

Un autre exemple, vous voyez un joueur payer vos 3 mises flop turn et river avec seulement une 3e paire. C'est une information extrêmement rentable. Vous savez maintenant que vous devez vous abstenir de le bluffer. Par contre vous aller pouvoir miser pour valoriser des mains beaucoup plus faibles que contre un autre adversaire, car vous savez qu'il vous payera avec tout en n'importe quoi.

La prise de notes est donc un aspect essentiel du jeu. Néanmoins il est parfois difficile de prendre des notes tout en jouant. Il convient donc de trouver un système d'abréviations, pour aller directement à l'essentiel.

Exemple: 

"BLUFFY , TILT 

- c/r flop FD

- bluff MD river ap check."

Traduction : Ce joueur aime bluffer et a tendance à tilter facilement. Je l'ai vu check raiser un tirage couleur au flop (Flush Draw). Et je l'ai vu bluffer un tirage raté (Missed Draw) ) la river après un check de ma part.

Ce n'est qu'un système parmi d'autres, à vous de trouver les formules qui vous conviennent pour aller directement à l'essentiel.

QUIZZ (voir les réponses sur le forum)

1) Un joueur paye votre relance préflop, vous trouvez un flop A72 sans tirage couleur. Vous avez noté qu'il était capable de payer 3 mises avec une 2e paire. Quel est votre plan si vous avez 9T?

2)Quel est votre plan si vous avez AT?

3)Vous avez misé flop avec KQ sur Q78 bicolore, vous misez encore sur un 2 turn, river tombe un 3 qui ne complète pas le tirage couleur. Votre adversaire à la position sur vous, et vous avez noté qu'il aimait bluffer. Que faites-vous?

 très bel article 

Jouer son stack en MTT

Tag: Poker - tournois MTT — stochastic @ 5:31

En milieu de tournoi, la pression et le stress montent, les petits tapis tentent de survivre à la pression des blindes et des antes, les tapis moyens tentent de se prévenir de l’agressivité des gros tapis qui eux-mêmes ne cessent d’accroitre leurs avantages en volant impunément les blindes. Dans cet univers hostile et effréné de relances et sur relances pré-flop où les blindes représentent un pourcentage non négligeable du tapis moyen, il vous faut une stratégie saine en fonction de votre tapis afin non seulement de le maintenir mais aussi de l’accroitre de telle sorte à arriver compétitif en table finale.

Notamment il faut savoir gérer le style de situation suivante :

Jeu en tournoi avec les blindes 500/1000 antes 100 tables à 10 joueurs.

Vous avez un tapis de 30.000.

Du cut-off, soit une place avant le bouton, vous relancez avec AJo de façon standard à trois grosses blindes, soit à 3000 et le joueur au bouton vous envoie son tapis de 14.500.

Que faites-vous ?

En généralisant, le problème que nous étudierons est de savoir comment déterminer les conditions pour justifier de payer un joueur qui après une de vos relances pré-flop vous sur-relance à tapis pour un montant entre 9 et 20 grosses blindes.

Il n’y a pas de réponse absolue, car celle-ci dépend de nombreuses variables qu’il faut pondérer.

Dans un premier temps, nous allons aborder cette configuration avec une approche rationnelle purement mathématique, analysant trois paramètres quantitatifs qui sont :

- la cote du pot

- l’estimation d’un éventail de mains adverses dont il faut définir le nombre de combinaisons de chaque main

- la valeur de notre main face à l’éventail adverse estimé

Nous considérons par la suite quelles variables stratégiques peuvent influencer notre décision dans les cas difficiles où l’approche quantitative ne peut seul répondre.

La cote du pot

La cote du pot est le ratio entre le montant actuel du pot et le nombre de jetons exigé pour jouer le coup.

Dans notre situation, le pot contient notre relance de 3000, le tapis adverse de 14.500, la grosse blinde 1000, la petite blinde 500 et les antes 10*100 soit un total de 20.000.

Pour suivre l’all-in, il faut compléter 11.500 soit la différence entre les 14.500 et votre relance de 3.000. Vous devez rajouter 11.500 pour gagner 20.000.

La cote du pot est donc de 20.000/11.500 ~ 1.75.

On dit alors que la cote du pot est de 1.75 contre 1, c’est-à-dire que de façon normalisée, vous misez 1 pour gagner 1.75.

Quelle doit être le pourcentage de gain pour justifier de suivre une fois la cote du pot connue ?

Si l’on pose cp = cote du pot.

Le pourcentage de gain minimal pour faire un profit, pm, est de : pm= 1/(cp+1).

Dans notre exemple, cp = 1.75 et pm = 1/(1.75+1) = 1/2.75 = 36%

Ci-dessous nous donnons la transformation de la cote du pot en pourcentage de gain requis pour justifier de payer un all-in

Cote du pot

en x contre 1

Pourcentage

4

20%

3

25%

2.5

29%

2.25

31%

2

33%

1.75

36%

1.5

40%

1.25

44%

Exemples : Supposons que les antes représentent 1BB et que l’on relance à 3BB pré-flop.

Si un joueur fait all-in du bouton avec 20BB on a alors une cote du pot de 1.5 contre 1 et s’il relance avec 11BB de la grosse blinde on a une cote du pot de 2 contre 1.

Si l’on pense que notre adversaire détient 99, nous avons deux over cartes avec AJo et donc 44.5% de chances de gain qui sont supérieures au 36% requis pour faire un profit.

En effet, dans 44.5% on gagne 20.000 et dans 55.5% on perd 11.500, le gain moyen est donc de :

44.5%*20.000 – 55.5%*11.500 = +2517

En revanche, si l’on croit qu’il possède AKo nous n’avons plus que 26% et alors en procédant de la même façon notre perte moyenne serait de -3.310.

Enfin, s’il existait une main contre laquelle on ait exactement 36%, soit le point mort, notre gain moyen serait nul.

Malheureusement, on ne peut savoir avec exactitude la main de l’adversaire pour prendre notre décision et il faut faire certaines hypothèses afin de raisonner en moyenne sur un panel de mains adverses.

L’éventail des mains adverses

Notre adversaire peut avoir un éventail très large de mains avec lequel il décide de mettre son tournoi en jeu.

Nous allons définir sept éventails, de serré à large que l’on peut envisager en fonction du type de joueur, de son stack, de sa position etc….

L’éventail 1 étant le plus « tight » et l’éventail 7 étant le plus « loose » avec entre parenthèses le pourcentage de mains que représente l’éventail.

Eventail de sur relance tapis de 10 à 20BB

Eventail 1

Eventail 2

Eventail 3

AK QQ+

(2.6%)

AK JJ+

(3.0%)

AK AQs TT+ (3.8%)

Eventail 4

Eventail 5

Eventail 6

Eventail 7

AQ+ 99+ (5.1%)

AK AQ AJs 88+

(5.9%)

AK AQ AJ ATs 77+ (7.5%)

AT+ KQs 55+

(9.7%)

Supposons que notre adversaire possède l’éventail 3, nous allons présenter la méthodologie pour déterminer nos chances de gain avec AJo contre celui-ci.

Pour cela nous allons procéder de la façon suivante :

-déterminer le nombre de combinaisons de chaque main de l’éventail

-déterminer les chances de gain avec AJo contre chaque main de l’éventail

-faire la somme pondérée des chances de gain de AJo contre le nombre d’occurrences de chaque main afin d’avoir la moyenne contre tout l’éventail

Pré-flop et sans autres informations sur les mains adverses, avec une main n’étant pas une paire, par exemple AK, il y a 4 combinaisons qui sont assorties (A trèfle K trèfle, de même à carreaux, cœur et pique) et 12 qui sont dépareillées (A trèfle K carreaux, A trèfle K cœur etc.), soit un total de 16 combinaisons de AK.

Pour une paire, par exemple TT, il y a 6 combinaisons possibles, soit 6 paires de T (T trèfle T carreaux, T trèfle T cœur etc.).

Cela dit, il ne faut pas omettre le fait que l’on détienne AJo et donc certaines combinaisons sont moins probables chez notre adversaire. Par exemple, il n’y a plus 16 combinaisons de AK mais 12 car il n’y a plus que 3 A et 4 K disponibles. De même, il ne peut détenir JJ qu’avec 3 combinaisons car nous détenons un J.

Ci-dessous, nous donnons le nombre de combinaisons de l’éventail 3 ainsi que les chances de gain avec AJo contre chaque main.

Eventail 3

Nombre de combinaisons

Représentation de la main

% avec AJo

AA

3

3/39= 8%

7.5

KK

6

6/39= 15%

28.5

QQ

6

6/39= 15%

28.5

JJ

3

3/39= 8%

30.5

TT

6

6/39= 15%

43.0

AK

12

12/39= 31%

25.5

AQs

3

3/39= 8%

25.0

TOTAL

39

100%

Il reste à calculer la somme pondérée du nombre d’occurrences de chaque main par sa probabilité face à AJo pour obtenir les chances de gain contre l’éventail 3.

P(AJo vs Eventail 3) = (3*7.5+ 6*28.5+ 6*28.5+ 3*30.5+ 6*43+ 12*25.5+ 3*25)/39 = 28%

Ainsi, dans notre exemple la cote du pot étant de 1.75 contre 1, nécessitant donc 36% de chances de gain contre l’éventail adverse, si nous estimons que celui-ci est l’éventail 3 nous devons passer car nous n’avons que 28%. Nous ne pouvons payer que si notre adversaire possède l’éventail 7 d’après notre tableau suivant car une cote de 1.4 suffit.

Une main est dite dominée en situation d’all in pré-flop si ses chances de gain sont inférieures à 33% contre une main donnée. Par exemple AJ est dominé par AQ AK JJ QQ KK et AA, 88 est dominé par toutes les paires supérieures. Nous donnons ci-dessous quelques mains légitimes de relance mais qui peuvent être facilement dominées et comment elles se comportent face à un éventail particulier.

Nous considérons aussi le fait d’être assorti ou pas ; on note que cela ajoute environ 3.5% de chances de gain et que cela diminue la cote suffisante pour payer l’all-in d’environ ½ point.

Nous avons marqué en rouge dès lors que la cote nécessaire pour payer un all-in est supérieure à 2 contre 1 contre un éventail donné.

Eventail 1

Eventail 2

Eventail 3

Eventail 4

Eventail 5

Eventail 6

Eventail 7

AK QQ+

AK JJ+

AK AQs TT+

AQ+ 99+

AQ+ AJs 88+

AJ+ ATs 77+

AT+ KQs 55+

%

Cote

%

Cote

%

Cote

%

Cote

%

Cote

%

Cote

%

Cote

AQs

28.6

2.5

32.1

2.1

35.6

1.8

38.9

1.6

41.4

1.4

46.9

1.1

50.2

1.0

AQo

24.4

3.1

28.1

2.6

31.5

2.2

35.6

1.8

38.2

1.6

44.0

1.3

47.6

1.1

AJs

28.9

2.5

29.5

2.4

32.0

2.1

33.4

2.0

35.5

1.8

39.1

1.6

44.0

1.3

AJo

24.9

3.0

25.5

2.9

28.1

2.6

29.6

2.4

31.7

2.2

35.8

1.8

41.0

1.4

ATs

29.3

2.4

29.9

2.3

30.2

2.3

32.1

2.1

33.5

2.0

34.9

1.9

38.5

1.6

ATo

25.3

3.0

25.9

2.9

26.2

2.8

28.3

2.5

29.8

2.4

31.0

2.2

35.0

1.9

KQs

25.0

3.0

29.3

2.4

31.9

2.1

33.2

2.0

35.2

1.8

37.6

1.7

39.8

1.5

KQo

20.7

3.8

25.3

3.0

28.0

2.6

29.4

2.4

31.6

2.2

34.1

1.9

36.4

1.7

Eventail 1

Eventail 2

Eventail 3

Eventail 4

Eventail 5

Eventail 6

Eventail 7

AK QQ+

AK JJ+

AK AQs TT+

AQ+ 99+

AQ+ AJs 88+

AJ+ ATs 77+

AT+ KQs 55+

%

Cote

%

Cote

%

Cote

%

Cote

%

Cote

%

Cote

%

Cote

TT

36.4

1.75

33.7

1.97

35.9

1.79

44.3

1.3

47.9

1.1

51.6

0.94

55.6

0.8

99

35.8

1.8

33.2

2.01

32.9

2.04

37.4

1.7

41.9

1.4

46.2

1.2

51

0.96

88

35.8

1.8

33.3

2.00

33

2.03

35.6

1.8

36.7

1.7

42.6

1.35

47.9

1.1

77

35.8

1.8

33.3

2.00

33

2.03

35.5

1.8

35

1.9

38.4

1.6

44.6

1.25

66

35.9

1.8

33.3

2.00

33.1

2.02

35.6

1.8

35.2

1.8

37.1

1.7

41.6

1.4

Nous présentons un tableau indiquant avec quel éventail il est possible de payer l’all-in d’un sur-relanceur en fonction de son éventail estimé et de la cote du pot offerte.

Par exemple, si le sur relanceur détient l’éventail 5 soit AQ+ AJs 88+, avec une cote de 2 contre 1 ou mieux, il est profitable de payer en équité de jetons avec toutes les paires, AK AQ AJs et tous les « Brodway » assortis c’est-à-dire les combinaisons de deux cartes d’un rang supérieur ou égal au T de même couleur. Cet éventail, 22+ AQ+ AJs ATs KTs+ QJs JTs, représente 10.5% total des mains.

Eventail nécessaire contre un éventail adverse potentiel en fonction de la cote pré-flop

Vs. Eventail 4

33% ou 2 contre 1

36% ou 1.75 contre 1

40% ou 1.5 contre 1

AQ+ 99+

22+ AQ+ AJs KTs+ QJs JTs

99+ AK AQs

TT+ AK

(10%)

(4.2%)

(3.5%)

Vs. Eventail 5

33% ou 2 contre 1

36% ou 1.75 contre 1

40% ou 1.5 contre 1

AQ+ AJs 88+

22+ AQ+ AJs ATs KTs+ QJs JTs

88+ AQ+

99+ AK AQs

(10.5%)

(5.1%)

(4.2%)

Vs. Eventail 6

33% ou 2 contre 1

36% ou 1.75 contre 1

40% ou 1.5 contre 1

AJ+ ATs 77+

22+ AJ+ ATs KQ K9s+

Q9s+ J9s+ T9s T8s 98s

33+ AQ+ AJs KTs+ QJs QTs

88+ AQ+

(14.3%)

(10.9%)

(5.6%)

Vs. Eventail 7

33% ou 2 contre 1

36% ou 1.75 contre 1

40% ou 1.5 contre 1

AT+ KQs 55+

22+ AT+ A4s+ KT+ K5s+ QT+ Q7s+

J7s+ T9s T8s 98s 97s 87s 86s 76s

33+ AJ+ ATs KQ K9s+

Q9s+ J9s T9s

66+ AJ+

(14.3%)

(10.9%)

(7.7%)

Certes, parfois un adversaire peut avoir un éventail de mains avec lequel il décide de pousser all-in pré-flop différent de ceux présentés ci-dessus. Notamment, il se peut qu’il ajoute des mains comme des « Brodway » assortis voire même des connecteurs assortis qui peuvent modifier la cote pour payer d’un quart de points avec certaines mains. En effet, s’il estime avoir une bonne probabilité de faire passer l’attaquant, il peut se permettre d’ajouter quelques mains, comme KJs ou T9s, qui même s’il est payé, ont toujours une bonne équité contre l’éventail avec lequel le relanceur va suivre l’all-in. KJs et T9s ont respectivement contre l’éventail 35.5% et 33%.

Cependant, l’étude des éventails proposés est une bonne base pour éviter quelques pièges et erreurs pré-flop dans des situations récurrentes de tournoi.

Cela dit, outre les aspects purement mathématiques, il existe des aspects stratégiques qu’il est crucial d’intégrer dans sa prise de décision. Il ne serait pas judicieux de se baser uniquement sur la cote pré-flop et l’éventail adverse d’autant plus que ce dernier reste toujours quelque chose d’hypothétique. Avec de l’expérience, un joueur doit considérer aussi de nombreuses informations exploitables à une table.

Les multiples facteurs stratégiques à intégrer dans le processus de décision peuvent faire pencher la balance d’un coté ou l’autre dans les cas où la décision à l’aide de la cote du pot peut être délicate.

Quelques facteurs stratégiques à prendre en compte

-votre image : si vous êtes le « capitaine » de la table, c’est à dire que vous relancez souvent avec un tapis couvrant vos adversaires, vous êtes susceptible d’être sur-relancé avec un éventail large car la table vous donne moins de crédit. En revanche, si votre image est solide, votre crédit fera que vos adversaires relanceront avec plus de circonspection et donc avec un éventail « tight ». Savoir comment votre opposition vous perçoit est toujours un point à prendre en considération dans tous vos processus de décision.

- votre position : dès lors qu’il y a des antes, chaque joueur sait qu’il faut « voler » les blindes environ une à deux fois par tour pour maintenir son tapis à un niveau décent. Le vol de blindes s’effectue souvent dans des positions comme le bouton, le cut-off ou encore avant le cut-off avec des mains pas toujours légitimes. Contre un taux fréquent de tentatives de vols de blindes, votre opposition va avoir un éventail plus large notamment si vous relancez de l’une des positions typiques de vol de blindes.

En revanche, du fait qu’un joueur relançant dans les trois premiers de parole est souvent crédité d’une main légitime, un joueur relançant un tel attaquant est lui aussi plus à même d’avoir un éventail serré.

- type d’adversaire : il est clair que par défaut un joueur est d’un type plus ou moins agressif même si les bons joueurs savent changer de rythme en fonction des circonstances, il est alors primordial d’avoir une idée du style adverse notamment dans quel état il se situe à l’heure actuelle en fonction de son tapis, de son image, de la proximité des prix etc..

-historique de l’adversaire : l’observation est une clef de la réussite à une table. Il est important de mémoriser les « shows down » récents de vos adversaires ou encore s’il a récemment fait des sur-relances all-in notamment contre quel relanceur, dans quelle position, avec quelle taille de tapis etc.

-Pré-bulle ou post-bulle : dès lors qu’il y a un point d’inflexion dans la structure des prix, de nombreux joueurs ont tendance, parfois avec raison mais souvent de manière exagérée, à ne pas mettre leur tournoi en jeu sans une main réellement légitime. La « bulle », c’est à dire le moment où il ne reste plus qu’un joueur à sauter avant de rentrer dans les prix est un moment où beaucoup de joueurs sacrifient leurs chances d’avoir un tapis efficient et de faire une table finale au prix de la satisfaction de rentrer dans l’argent. Parfois, les joueurs commencent à resserrer le jeu alors qu’il n’y a que quelques joueurs à éliminer et ne jouent que le top 3% des mains soit JJ+ et AK. Bien souvent la bulle est un moment clef pour augmenter son tapis, ainsi, face à la propension des joueurs d’être adverse au risque, les joueurs agressifs arrivent à accroitre leur tapis de 30% à 50%. Les « pros » savent souvent tirer avantage de ce fait. Ainsi, afin de jouer les premières places, ils relancent et sur-relancent systématiquement les joueurs ayant des tapis confortables pour rentrer dans l’argent et dans un tel état d’esprit. De même, il existe un phénomène « bulle » à l’approche de la table finale ou encore télévisée.

En revanche, après l’explosion de la bulle, les joueurs tentent d’atteindre un tapis raisonnable afin de revenir dans le tournoi par des all-in audacieux et leurs éventails pour pousser est donc parfois très large. Ils « gamblent ».

En table finale, raisonner uniquement en termes d’équité de jetons est souvent erroné car la structure des prix peut engendrer des biais notables qui peuvent être étudiés à l’aide d’un modèle mathématique appelé ICM (Independent Chip Model) hors propos ici.

-taille de tapis adverse : un joueur qui s’est laissé déblinder et qui a attendu deux ou trois tours avant de faire sa première sur-relance est souvent crédible. En revanche, un joueur qui a déjà sur-relancé plusieurs fois ou fait des all-in en premier rentrant afin de maintenir un tapis de l’ordre de 12 à 15 blindes est capable d’avoir un éventail assez large.

-position de l’adversaire : avec trois ou quatre joueurs derrière, la probabilité que l’un d’entre eux ait une main du top 3% est de l’ordre de 10%. Ainsi, un joueur qui sur-relance du cut-off est plus susceptible d’avoir une main légitime qu’un joueur étant dans les blindes car il court toujours le risque de rencontrer derrière lui une main premium.

-taille de votre tapis : votre taille de tapis, exprimée en nombre de grosses blindes dont il est constitué, implique des conséquences significatives sur votre stratégie générale pour relancer, sur relancer, payer une relance ou une sur relance en fonction des tapis adverses à la table.

Voici quelques indications stratégiques en tournoi en fonction de la taille de votre tapis dès lors qu’il y a des antes.

Tapis de 12BB ou moins : avec une telle taille de tapis, il est quasi impératif de jouer le coup en all-in pré-flop si vous êtes le premier rentrant car d’une part, vous maximisez les chances de faire passer vos adversaires qui doivent probablement mettre en jeu un pourcentage conséquent de leur tapis et d’autre part, si vous relancez, par exemple à 3BB, la cote du pot qui vous sera offerte sera d’au moins 1.8 contre 1 si vous êtes sur relancé, donc aucune main décente que vous envisagez de jouer à ce stade n’aura moins de 35% face à un éventail standard qui vous mettra all-in.

Tapis de 13BB à 20BB : dans cette zone de taille de tapis, voler les blindes alors que vous n’êtes pas prêt à payer un all-in n’est pas très sain stratégiquement car le coût d’un vol de blindes est alors trop élevé en proportion de votre tapis. En revanche, votre stratégie est de faire all-in face à un voleur de blindes potentiel ou un joueur agressif relançant quasi systématiquement dès lors qu’il est le premier rentrant ayant un tapis d’au moins 25BB qui peut se permettre encore de passer. Votre taille de tapis vous donne en sur relançant une bonne probabilité de faire passer votre adversaire car vous lui offrirez assez souvent une mauvaise cote pré-flop pour suivre et donc son éventail pour vous payer devra être serré. La « fold equity », c’est-à-dire la probabilité de le faire passer, sera d’autant plus grande que votre tapis sera grand.

Tapis de 21BB à 35BB : dans cette zone vous pouvez vous permettre de relancer une à deux fois par tour et éventuellement passer face un all-in si :

-votre main est réellement trop faible

-le joueur est trop « tight »

-la taille du tapis adverse vous offre une cote pas trop favorable par rapport à la valeur de votre main.

- votre main est décente mais la taille de tapis adverse représente un trop grand pourcentage de votre tapis et le fait de perdre le coup vous laisserez dans une zone inférieure à 12BB.

Cependant, retenez que votre image sera sensiblement détériorée si vous relancez et passez face à des all-in. Il est peut être préférable dans le doute de faire un call tendu afin de dissuader la table à vous sur relancer systématiquement dès lors que vous êtes en position de vols de blindes. Si le call est tendu, il est toujours sain d’avoir au pire un tapis de l’ordre d’au moins 13BB dans le cas où l’on perd afin de pouvoir rebondir.

Dans cette zone, il faut être vigilant à l’augmentation des blindes qui peuvent avoir une incidence significative sur votre plan de jeu. En effet, le coût par tour augmente d’un niveau à l’autre entre 15% et 50%, il se peut donc que la taille de votre tapis diminue de 20% à 30% en nombre de grosses blindes. Il faut donc anticiper ce phénomène avant de faire un vol de blindes douteux ou un call marginal pour 25% de son tapis car si l’augmentation des blindes est proche, votre taille de tapis sera alors après l’augmentation effective dans une zone inconfortable.

Par ailleurs, dans une période proche d’une augmentation abrupte de niveau, certains joueurs avertis ont tendance à jouer plus large si la taille de leur tapis est entre 12 et 15BB car ils savent que très prochainement leur tapis sera bien moins dissuasif.

Tapis de 36BB et plus : avec un tel tapis vos options sont plus nombreuses et vous pouvez envisager beaucoup de « moves » sans mettre en danger votre survie dans le tournoi. Notamment, vous pouvez essayer de voler les blindes plusieurs fois par tours car le pot contenant avec les antes entre 2.5BB à 3BB représente au moins 5% de votre tapis ce qui est loin d’être négligeable pour maintenir un tapis convenable face à l’augmentation future des blindes. De plus, lors d’un vol de blindes passer lors d’une sur relance ne vous fait pas changer de zone. Dans cette zone, il est moins dommageable de passer face une relance qu’avec un tapis dans la zone 21-25BB car si vous passez dans la zone inférieure à 20BB vos choix, comme nous l’avons vu précédemment, seront limités pré-flop. Payer des sur relances de l’ordre de 12 à 15BB est envisageable car vous resterez toujours entre 21 et 35BB dans les cas défavorables et resterez donc une zone de tapis critique mais pas encore dramatique.

Enfin, un point sur lequel nous nous étendrons pas mais crucial, vous avez du levier pour sur relancer, notamment en position et sans forcément vous impliquer pré-flop, des joueurs ayant un tapis équivalent au votre qui peuvent vous paraître trop agressif pré-flop. Cet effet, de levier est d’autant plus grand que vous et votre adversaire avaient un tapis profond, que vous le couvrez et que vous avez la position ; alors que vous qurez tous les éléments pour une pression maximale.

En tournoi, dès l’introduction des antes bien souvent les tailles de tapis autour la table sont dans des zones qui impliquent une stratégie générale particulière. Savoir comment gérer sa taille de tapis en fonction dans la zone dans laquelle on se trouve face à celles de nos adversaires et comment réagir face à des relances ou des sur relances pré-flop dans les périodes très actives où les joueurs ne peuvent pas rester assis sur les jetons est un atout fondamental dans la gestion globale d’un tournoi. Nous avons présenté dans un premier temps une approche purement quantitative qu’il faut compléter bien évidemment avec une analyse des variables stratégiques comme : votre image, votre position, la position adverse, le style adverse, l’approche des places payées, la structure des prix, la proximité de l’augmentation des blindes et son pourcentage d’augmentation, la taille respective des tapis en jeu etc…

François TARDIEU -stochastic

6 Commentaires Afficher tout

Je pense que risque le flip voir 60/40 à ce moment du tournoi avec 30% d'équité 

A 10 BB il shove tous les Ax tous les K8+ QT+ et ttes les PP 

pas tout a fait d'accord sur la RANGE de CALL mais très intéressant et complet 

HO ; tu t'es pris pour qui? 
Ta vie tranquille c'est dans tes rêves et la vie c'est tranquille ?, c'est même plutot agité alors si t'en un enfant reste dans ton bac à sable si t'accepte pas d'etre un zero c'est ton probleme mais j ai le droit de le penser et de te le dire peut être qu'un jour tu ne le seras plu .
Alors tu va arreter d'me deranger et jte dis ce que je veux ou tu mbloque tt simplement , si tu continue à me dire ce que j ai à faire j vais te voir , j vais prendre ma caisse et on va avoir une ptite discussion tous les deux d'homme à homme . 

6 Commentaires Afficher tout

Merci toi de même et travaille le mental tu verras ça amène de la sérénité. Bye 

;) ça va pour le coté psycho ,j ai une grave maladie aux yeux et aux nerds et c'est pour ça que jsuis une tete de noeud en ce moment car j'ai tout l'temps mal partout et l écran m'arrache la tête .
J ai eu une grosse serie de tournois qui m a rendu un peu zinzin a cause des bads , des erreurs et mon écran me fait definitivement mal aux yeux  , et comme jsuis un gambler j ai tout perdu et puis on a pas d'sous alors des que jpeu j'retire 200 par ci par la et jrepars de 10 euros  , la bankrol pour moi ça ,n'existe presque pas .
J ai hate d'aller sur de vrai tables avec de vrais joueurs le mois prochain j'serais a bordeaux normalement (deepstack barrière ) , jfais le tournoi ,on me paye l 'entrée pour mon anniversaire .Encore désolé , faut prendre ce que j 'ai dis au second degré moi jsuis juste un jeune de 29 piges sur les dents a cause d'une vie extreme . encore bonne chance car dans ce sacré jeu il en faut .

J'avais compris ta situation t'inquiète pas j'ai une grande expérience de la vie (maladie, sport extrême, enfants, divorce etc...) c'est pour cela que je ne t'ai pas ignoré et comme je te l'ai dis si tu veux de l'aide poker je serai là. Good luck pour bordeaux. @+

La variance au poker

Écrit par Poker Académie

Le poker est un jeu d'adresse avec un élément de hasard provoquée par la distribution aléatoire des cartes. La Variance au poker décrit l'effet de cet élément « chance » dans le court terme.

Définition et concept de variance

variance

   «Je run bad » est une phrase que vous entendrez souvent de la part des joueurs de poker qui l'utilisent pour décrire des périodes de malchance ou de variance. Au poker, on a l'impression parfois que les cartes conspirent contre vous et qu'on ne peut plus pas gagner une seule main. Ces périodes peuvent durer des heures, des jours, voire des semaines.

Tous les joueurs sans exception passent par ce genre de périodes compliqués appelé « downswing ».

Le cerveau humain a tendance à se souvenir bien plus des coups malchanceux que des coups chanceux. Si vous détenez une paire d'As et que vous partez all in prelop face à un adversaire qui détient une paire de Deux, vous vous attendez à gagner. Après tout, vous êtes un favori à 80%. Lorsque vous gagnez le coup vous considérez-vous chanceux ? A priori non tout au plus vous vous dites que c tout à fait normal. Cependant, la vérité est que vous avez réchappé au 20% de chances de perdre le pot. Donc, vous avez eu de la chance. Mais votre mémoire aura tendance à se souvenir que des fois où vos As ont été battus au final.

Même si le poker est un jeu d'adresse et d’habilité, il est également un jeu avec une part relativement importante d’événements aléatoire non maîtrisable et vous serez condamné sans aucun doute à subir la variance au poker tout au long de votre carrière.

Parfois, vous aurez une période de chance et vos gains seront plus élevés qu’attendu, et parfois vous aurez une période de malchance et vos gains seront moins élevés qu’attendu. Ceci est simplement dû à la variance au poker.

Apprenez à voir le poker comme un jeu sur le long terme

Il est indispensable de jouer beaucoup de mains avant de pouvoir obtenir une vue claire de votre compétence au poker afin de donner aux cotes et aux pourcentages le temps qu'il faut pour s’égaliser. Combien de mains ? Eh bien la plupart des joueurs de poker vous diront au moins 50 000 et de préférence plus. Certains joueurs expérimentés diront qu'ils ne peuvent pas juger de la compétence d'un autre joueur sans voir leurs stats avant 100.000 mains. 

Plus vous jouerez et plus vous serez en mesure de déterminer avec plus de précision combien vous gagnez grâce à votre compétence au Poker.

En général on a tendance à considérer que :

  • 1 main de poker – La Chance prédomine
  • 200 mains de poker - L'adresse commence à avoir une influence
  • 2000 mains de poker – La Compétence est maintenant le facteur le plus important
  • 20000 mains de poker - L'effet de la chance maintenant est devenue minime
  • 200 000 mains de poker - L'effet de la chance a maintenant presque disparu 

En conclusion vous ne devrez pas vous laissez décourager lorsque vos prières aux dieux du poker restent sans réponse. Rappelez-vous, « downswings » et variance se produisent fatalement tout au long de votre carrière de joueur de poker. 

Restez concentré sur le fait de prendre toujours les meilleures décisions possible en essayant de ne pas être affecté si malgré cela vous perdez le coup.

La variance au poker aura toujours un effet sur vos résultats mais soyez sur que votre compétence à prendre toujours la meilleur décision est de loin le facteur le plus important qui vous permettra au fil du temps de faire de votre passion qu'est le poker un jeu rentable.

8 Commentaires Afficher tout

si tu pense que les rooms sont rigged arrêtes de jouer tout de suite sur le net... c'est juste pas possible !

le mieux c'est de ne pas s'étendre.... Il est impossible de faire comprendre à un adulte qui pense qu'il perd parce qu'il n'a pas de chance qu'en fait il perd d'abord parce qu'il fait des erreurs et qu'ensuite même quand il ne fait pas d'erreur il peut perdre quand même quand la variance entre en jeu et ca c'est pas facile à comprendre hein??? .

A moins d'avoir élaborer un stratagème avec le croupier pour tricher je ne vois pas l'utilité de l'intervention mais bon c'est vrai ca s'est déjà vu mais c'est ce sont des cas à la marge...

Quant aux algorythmes de distributions aléatoires des rooms il est pour moi impossible vu le nombre de contrôles de l'Arjel de tricher. je ne vois pas comment les rooms pourraient trouver leur avantage à essayer de tricher. Elles ont plus à perdre qu'à gagner.

tes nouveaux dans le poker toi danbrote pourtant le poker est le jeu le plus celebre pour tricher .

un exemple voila pas longtemps full tilt poker,et je peus en citer des tas dans les cercles et les croupiers qui passe joueurs avec une facilités déconcertantes en facteur de gain palvini ,sonny franco qui a fait de la tole pour triche en jeu,pasqualini interdit 3ans et la famille partouche et un des freres tapie et des tonnes des tonnes des tonnes que trouvera sur ton amie google.