Rémi Rkh
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Deuxième article de la série #ABCduPoker. Après avoir listé les mains de départ, découvrez maintenant à quelle position les jouer.
Au poker, il y a une grande quantité de variables à prendre en compte. Connaître la force de votre main en est une.
Mais un paramètre tout aussi essentiel - si ce n’est plus, est votre position à la table par rapport au “dealer” (dernière personne à parler après le flop).
On peut le résumer avec un principe simple : plus il y a de joueurs qui parlent après vous, moins vous avez d’informations sur vos adversaires, plus vous êtes vulnérable.
Donc plus votre main doit être forte.
Certains considèrent qu’une paire de 10 suffit pour relancer. D’autres ne le feront pas avec moins que QQ.
En début de parole, vous allez vous coucher à peu près 95% du temps avant le flop. Jouez serré et ne relancez qu’avec les mains prémiums.
A ne surtout pas faire : " limper ". C’est à dire se contenter que suivre la grosse blind.
Certains élargissent leur éventail de main (" range ", en anglais) jusqu’à poket JJ, pocket TT, ou des cartes fortes assorties (AQs, AJs, KQs, KJs) ou des cartes très fortes non assorties (AQo, AJo). Cela dépend énormément de la taille de votre tapis (" stack size ", en anglais) ou de la manière dont joue votre adversaire et des informations que vous possédez sur lui.
A noter : Si vous êtes moins de 9 à la table (comme en 6-max, par exemple), il y aura moins d’adversaires qui parleront après vous. En début de parole, il est donc possible d’élargir sa range jusqu’à une paire de 5.
Despé fraiche 4 mai 2015
Cela dépend si on est en début de tournoi et en milieu voire la fin, et si on est proche de la bulle. J'avoue qu'under the gun, je joue aa, kk, qq, jj et 10-10, as k, as q et as j mais pour cette dernière uniquement assortie. En début de tournoi, quand on a un tapis conséquent par rapport au blind, j'avoue jouer également les paires de 9-8-7 et 6. Mais si je sais que sur ma table, je serai relancé et jamais call, par la suite à l'augmentation des blindes je préfèrerai économiser mes jetons et jeter ces petites paires, et je préfèrerai être entreprenant avec un kq et j10 une main à potentiel qu'une main qui n'aura que peut de chance de prendre de la valeur.
Mais en tous cas, je ne limp jamais. Je raise automatiquement.
ElPeruviano 5 mai 2015
En début de tournoi, je polarise mon jeu pour ouvrir une range très loose en position tardive puisqu'on est deep et qu'on peut déstacker un amoureux des rois ou des as sur un joli flop mais j'essaie de ne montrer que des gros jeux lors des showdowns histoire de donner une image tight qui peut servir par la suite sur un gros bluff lorsque la structure accélère.
Sinon l'idée est de jouer Large contre les serrures pour "créer l'accident" et serré contre les LAG ou alors en relançant avec agressivité et surtout en position préflop.
Sylvain Viens 5 mai 2015
Pour ma part, pas de range établie, je joue large même en début de parôle si les blinds sont mauvais, après dépend de la table et des joueurs en position... Donc facteurs à prendre en compte: profondeur, jouabilité des mains postflop, position... Plus tard, sans profondeur, je peux folde 55- UTG par exemple... ou folder AJo....
Cet article est le premier de la série #ABCduPoker qui récapitule les stratégies de bases de base du poker et quelques éléments d'un vocabulaire pas toujours simple à comprendre.
Il paraît qu'au poker, le plus important ce ne sont pas les cartes, mais ce que vous en faites ( © ). Mais comme ici, on n'est pas dans une pub, on va oser le dire : les cartes que vous avez en main, ça compte pas mal quand même.
Une chance pour les joueurs de poker, il n’existe “que” 1326 combinaisons possibles pour une main de départ en Texas Hold’Em.
Pour simplifier un peu les choses, on peut réduire ces possibilités à cinq types de base (les pairs, les assorties et non-assorties, les connectées et non-connectées), et trois catégories de force potentielle (premiums, solides, spéculatives).
(Glossaire rapide : A = As, K = Roi, Q = Dame, J = Valet, T = 10)
Quelle est la probabilité de recevoir une paire à la distribution des cartes ? Il existe 13 paires possibles, chacune avec 6 combinaisons possibles. Sachant cela, le calcul est simple : (6/1326) = 0,0045. Soit 0,45% de se voir servir une paire en particulier. En multipliant par 13, on obtient donc 5,9% de chances d’avoir une paire, n’importe laquelle, en début de main.
Il s’agit de deux cartes qui se suivent et qui sont de la même couleur. Ce sont les meilleures cartes pour faire des suites, des couleurs, voire des straight flush !
Attention, en anglais, les cartes assorties sont appelées “suited” et parfois francisées en “suitées”. Cela ne veut pas dire qu’elles se suivent.
Deux cartes de la même couleur mais qui ne se suivent pas. Combinaison très peu solide. Moins l’écart entre les deux cartes est grand, plus leur valeur spéculative augmente.
Deux cartes qui se suivent mais pas de la même “couleur”. Combinaison très peu solide.
Peuvent aller de très faibles (7-2) à assez fortes (A-Q)
Ce sont les toutes meilleures cartes du poker, que vous pouvez jouer quelle que soit votre position : AA, KK, QQ, AKs.
Il s’agit des paires servies supérieures ou égales à 88 (dites 88+), les cartes hautes assorties (AKs, AQs, AJs) et les cartes très hautes non assorties (AKo).
Il en existe de tous types, de faibles à fortes, incluant les paires faibles (77-), les connecteurs assortis, et les As avec une carte assortie (A7s, ATs, ect.).
Elles sont considérées comme bonnes, surtout en début de tournoi quand les blinds sont faibles comparées à votre tapis.
Petit glossaire :
Main de départ : Cartes face cachée servies à chaque joueur. Une paire reçue en main de départ est généralement appelée “pocket pair”.
Cartes communes : Cartes distribuées face visibles au “flop”, à la “turn” et à la “river”. Elles forment le “board”. Chaque joueur dispose de ces cartes comme si elles étaient dans sa main.
s : Cartes assorties (“s” vient de l’anglais “suited” qui signifie assorties).
o : Cartes non assorties (“o” vient de l’anglais “offsuit” qui signifie non assorties)
x : Toute carte inférieure ou égale au 9.
Exemples : Axs est la combinaison d’un As et une carte inférieurs ou égale à 9 de couleur différente.
A8s, signifie un As et un huit de la même couleur.
TP : De l’anglais, “Top pair”. Lorsque l’une de vos cartes privatives forme une paire avec la meilleure carte commune.
Exemple : Sur un “board” 5♥7♣J♣, vous avez J♦10♠ en main.
OP : De l’anglais “Over pair”. Lorsque vous possédez une “pocket pair” (une paire servie) supérieure à la plus haute carte du flop. Vous battez ainsi la Top pair.
Exemple : Sur un board 5♥7♣J♣, vous avez Q♥Q♠ en main.
Les cartes que vous avez en main sont évidemment un élément essentiel. Mais c’est loin d’être le seul !
Vous devez absolument prendre en compte votre position dans le tour de parole. Un principe qui fera justement l'objet d'un article publié demain !
Despé fraiche 2 mai 2015
ça a l'air vraiment sympa ce jeu, j'ai hâte d'essayer...
Sinon, ça ne fait jamais de mal de revoir ses bases. ty.