Aujourd’hui sort le premier épisode de la web-émission Tour de table. Un concept créé par le très actif Loïc Xans. Le premier épisode est consacré au monde du poker amateur. Nous avons recueilli les avis à froid de @Patty Beaumier, @Loic Xans et @Yann Roudaut afin d’ouvrir le débat, ici-même, sur ce qu’est pour vous le poker récréatif.
Car qui mieux que vous, très chers RankingHeroes, pour en parler ?
Ça blague, ça parle plus fort que son voisin, ça coupe la parole. Bref, on est entre nous et on papote. Comme le repas du dimanche à la maison (mais sans l’oncle raciste).
Alors que Loïc Xans nous a habitués aux interviews en face à face, il nous propose aujourd’hui un dîner en compagnie de plusieurs acteurs du monde du poker. Le sujet du jour : les joueurs de poker récréatifs.
Une fois le digestif évacué, (je l’écris au singulier, mais bon, hein…) voici les réactions à froid de trois des sept participants :
“ J’ai choisi ce thème parce que je voulais inviter des amis dans cette 1ère émission. Et ils se trouve qu’ils travaillent au contact des joueurs amateurs. Et tous d’une manière différente. On a un panel complet de professionnels du poker qui bossent avec les joueurs récréatifs.
En pensant à eux, le thème m’est venu naturellement. Il a peut-être manqué l’aspect associatif, mais ce sujet pourrait faire l’objet d’une émission entière.
Le joueur récréatif, il est indiscutablement l’avenir du poker. C’était le cas il y a 10 ans, c’est le cas aujourd’hui et il le sera encore dans 10 ans. Il parle poker avec passion. C’est peut-être même le pro de demain.
Le joueur récréatif, c’est à lui que je dois mon émission et pour lui que je fais ça. Dans Tour de table, je lui propose un moment que vivent tous les joueurs de poker. Ce repas, c’est en fait ce qu’ils font au diner break ou après avoir bust. "
" Lorsque j’ai dit cela, je ne parlais pas des joueurs sponsorisés mais bien des joueurs qui ne font aucune activité autre que le poker et qui en vivent. Être joueur sponso oui, ça peut-être un métier. Comme Kate Moss quand elle pose pour des photos de marque.
Imaginez un peu @Brian Benhamou en soutif’ sexy, avec un logo PMU, sur une photo de mode.
Mais un joueur de poker non-sponsorisé ne peut pas être classé dans un secteur d'activité : ni primaire, ni secondaire, ni tertiaire. C'est un loisir, un jeu.
D'aucuns diront : " Comme le joueur de foot ou l'acteur etc." Mais eux apportent un service : ils divertissent les (télé)spectateurs. Le joueur de poker n'apporte aucune valeur ajoutée dans la société. Il grind dans son coin et sur le dos de joueurs amateurs, ou moins bons que lui. Mais il ne crée pas de richesse.
Les récréatifs, en revanche, permettent de faire vivre le poker, tout simplement. Ce sont eux que les rooms online essaient d’avoir en masse sur leurs sites. Le poker sans les joueurs amateurs n'existerait pas. Leur rêve d’argent, de one-time, c’est cela qui fait vivre l’industrie. "
" J’aime bien le mot récréatif. Ça donne une notion de pur plaisir. Aujourd’hui, ça joue au poker partout : même avec mamie le dimanche. Mais pour jouer en live de manière plus sérieuse, il n’y a pas trente-six solutions : les clubs ou les casinos. Les clubs, hormis certains, ont des petits moyens. On y joue souvent dans des salles municipales ou à l’arrière d’un bar. Le casino ou le cercle de jeu peuvent être effrayants pour le débutant. Et on doit y jouer de l’argent.
Puis, entre les deux : rien. C’est sur ce créneau que se positionne PokerSphère : Nous proposons à un maximum de monde de jouer, sans argent mais avec une cotisation, dans des conditions dignes de ce nom.
Ces joueurs récréatifs sont la base de la pyramide, faut les chouchouter. On s’est rendu compte que l’activité online s'asséchait. Et pas qu’à cause de l’offre mais parce que les joueurs ont de moins en moins de bankroll. Ces joueurs récréatifs sont la nouvelle vague et notre projet est de les entraîner, de leur donner confiance.
Certains de nos membres se retrouvent entre eux le dimanche pour grinder et échanger des points de vue stratégiques. Et cela a très bien marché avec un joueur comme @Romain Lewis par exemple, un petit jeune issu de chez nous qui cartonne en ce moment. "
Et vous, les RankingHeroes, vous considérez-vous comme joueurs amateurs, récréatifs ?
Que pensez-vous du poker en tant qu’activité de plaisir ?
Aimeriez-vous être joueuse ou joueur pro ? Sponsorisé(e) ?
Le poker amateur, comme le disent les invités, se porte-t-il si bien que cela ?
[Insérez vous-même ici une question à laquelle vous souhaiteriez répondre.]
Ou avec le hashtag #MoiPro, si ça vous convient mieux. Voire avec #MoiSemiPro #MoiFish, #MoiShark, #MoiDanielNegreanu...
Pedro Canali 9 oct. 2015
Je me suis régalé :) Merci @Loic Xans !
Nitanytoo 9 oct. 2015
Pareil
Loic Xans 9 oct. 2015
Merci à vous :)
Pic0l0 9 oct. 2015
@Pedro Canali eux aussi ce sont régalés ^^ et dans tous les sens du terme :)
Super j'ai adoré @Loic Xans
Pedro Canali 9 oct. 2015
Ouais, ça avait l'air trop bon :)
mnennon 10 oct. 2015
très bonne émission et très bon sujet.. oui evidemment comme dans tout sport, plus la base va être importante plus elle sera susceptible de générer des joueurs de haut-niveau, ceci dit au contraire des sports traditionnel, ce transfert est plus difficile car il n'y a pas de structure ou peu qui puisse amener les joueurs les plus prometteur au plus haut niveau. L'apparition d'initiative comme Pokersphere peut surement jouer ce role que joue les clubs de sport et les fédérations dans le sport traditionel.
notion de métier : métier = intérêt pour la communauté, non je en vois pas le rapport, du moment que tu gagnes ta vie en jouant, que tu t'exerces pour progresser, que tu orientes ta vie autour de ton activité et quelle te fait vivre et uniquement elle, alors cette activité est un métier ; quelle soit socialement bénéfique ou pas. Un trader est utile pour la société? un sportif? pas plus qu'un joueur de poker mais les deux premiers sont plus compatibles avec notre vision d'un métier socialement acceptable, le poker traîne encore dans le grand public une aura de soufre et d'interdit même si la diffusion régulière sur des chaînes généralistes et gratuites de tournois a grandement aidé à la popularisation et la diffusion ; la stagnation constaté aujoud'hui en france ne pourrait-elle pas aussi être consécutive à une disparition quasi généralisée de la diffusion de ces tournois.. moi je dois dire que c'est en les regardant (en "apprenant" les rudiments au fil des commentaires) que je me suis lancé à aller sur le net pour jouer. Ce qui m'a aussi aidé est que j'ai commencé sur des sites gratuits (j'en ai fait 2 ou 3, pokergratuit quand il était hébergé en france était très bien) ce qui m'a permis de faire sans frais des erreurs et d'apprendre, un peu. Actuellement Campok est ce que je trouve de mieux en terme de niveau et de convivialité.
Les sites payant j'ai eu l'impression d'y perdre plus mon argent que d'y apprendre (mais surement du à mon niveau).
Donc les initiatives de poker social net ou en réel (je dirai que pokersphère fait partie de cette catégorie [détrompez moi si je dis une bétise]) peuvent qu'être bénéfiques à condition qu'on arrive à y détecter les joueurs prometteur et à les amener plus haut. Cela ne pourra que tirer tout l'édifice.
bonne nuit
Pedro Canali 10 oct. 2015
zebezt 12 oct. 2015
J'ai beaucoup aimé le concept. Prometteur pour la suite !
Share on:
Google+ LinkedIn